Verguin de lezeleuc de kerouara | |
Origine : | http://www.chez.com/kerhoant/leseleuc.htm |
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Nature de document : | Internet |
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Généalogie des Léséleuc
D'abord leur nom... Lézéleuc? Lésérec? Le patronyme a subi des transformations. Quand le plus prestigieux des enfants de la lignée, Mgr de Lézéleuc, est encore au collège des Jésuites de Sainte-Anne-d'Auray, ses prix sont attribués au nom de Léopold de Lézérec. Une note accompagne son acte de naissance : "Ce nom de Léséleuc a été substitué au nom de Lézérec ainsi porté à l'acte ci-contre, par erreur et suite d'altération, en vertu d'arrêt de la cour royale de Rennes du 15 février 1826. Dûment enregistré et transcrit sur les registres courants ce jour, 21 juin 1826. Menez, adjoint." En fait, dans les antiques registres paroissiaux de Plouescat, c'est bien sous le nom de Léséleuc que sont enregistrés les baptêmes, naissances et décès de la famille. Puis leur maison... Qu'ils soient Léz...éleuc ou Léz...érec (Lez signifie en breton cour, juridiction), ils sont seigneurs de Gouëlatquer, de Quistillic, de Kerpica, de Kerdané, de Kerriou, de Kerstramet. Mais avant tout de Kerouara, terre noble de Plouescat qui leur confère un droit d'enfeu et un banc dans l'ancienne église paroissiale. Les ruines du manoir de Kergouara ou Kerouara se situent à trois kilomètres au nord du bourg. Non loin du village de Saint-Edern. Les Lézéleuc y sont depuis la seconde moitié du XVIe siècle. Habitait là avant eux, en 1534, François de Kerliviri. A Kerouara, près des ruines d'un cromlech, est visible un menhir haut de 7 m aux flancs percés de deux trous. Il abrite, dit-on, un trésor visible seulement les nuits de Noël et des Rameaux. Alors que sonnent les douze coups de minuits, vous pourrez en prendre autant que l'on peut emporter. Malheur à celui qui attend le douzième coup de minuit. En l'écrasant, le menhir reprendra son bien. Des Lézéleuc, le généalogiste De Courcy retient:: "Déb. Réf. 1670, ress. de Lesneven, réf. et montres de 1443 à 1535, par. de Plouescat et du Ménihy, év. de Léon." Les Lézéleuc blasonnent "d'argent au chêne de sinople, le tronc chargé d'un lévrier courant de sable." Leur devise: "A deo robur", de Dieu vient la Force. On leur donne aussi "Feiz a Breiz-lez iliz". On dit aussi de leurs armoiries: "D'argent au chêne terrassé de sinople, un lévrier de sable courant brochant sur le tronc d'arbre." Ils portaient encore "écartelé en sautoir d'or à un arbre de sinople flanqué de (gerale?) à deux têtes d'oiseau (a mochin?) d'argent." Des Lézéleuc vécurent aussi au manoir noble de Goueletquer, en Plouescat. Les textes en vieux français le décrivent comme "consistant en une maison, le surplus des édiffices en mazures, ... jardin et courtil, cour close à écuries, fossés, franchises et appartenance cerné en partie de Prat Gouelletquer, le tout de la semence de trois boisseaux audit terroir de Gouelletquer donnant sur un petit endroit du grand courtil vers la maison du côté du midy une garenne appelée garenne gouelletquer, cerné du bout vers... du chemin appelé streat an ilis et devers orient le chemin de Lesmelcher à la franchise de Goueletquer de la semence de six garcées. Audit terroir, autrement prat an guen, un petit fenier nommé Foennec Prat an guen cerné par endroit de la franchise de prat an guen contenant une journée à faucher. Au dit terroir de l'autre côté de la franchise de gouelletquer, vers orient, un parc et pièce de terre froide et la semence d'une garcée un quart cerné de la dite franchise. Au terroir de Croas les, un petit parc appelé croas les cerné de côté vers orient du chemin de la franchise de prat an guen et celle de prat lanvian de la semence de trois quarts garcée..." Paul de Leseleuc qui fait aveu en 1600 possède aussi maisons et terres aux terroirs de la Croix, meas dour, St-Heden et Gouel an Devet... NB : La famille est proche des Kersauzon ou Kersausen, l'une des plus antiques familles de Bretagne. Elle tient sa filiation d'Angleterre et Guillaume, chevalier, seigneur de Kersauzon vivait en 1260. Au XVIe siècle, elle possède le manoir de Saint-Geoges, aujourd'hui disparu, près du moulin du même nom situé à Lanrial, à deux kilomètres à l'ouest du bourg de Plouescat. François de Kersauzon et sa femme Catherine de Kerguvelenn résident en 1650 au petit manoir de Mesguen, possédé au XVe siècle par Jehan de Penfeuntenyo et situé vers l'ouest sur la route de Kernic. Une arrière-petite-nièce du couple racontera à l'érudit Louis Le Guennec cette anecdote familiale. François et Catherine passaient pour se heurter à loisir. "Pouilloux!" assénait un jour l'épouse... à l'époux. Le noble de vieille famille défie sa femme de le redire. "Pouilloux!" insiste-t-elle. François attache sa femme à la corde du puits, la fait descendre et tend l'oreille: "Pouilloux!" Il l'immerge jusqu'à la ceinture. "Pouilloux!" Bientôt ne surnagent plus que les mains mimant le geste d'écraser la vermine. Devant cette belle opiniâtreté, François de Kersauzon hissera sa femme jusqu'à lui. Pour vivre jusqu'à la mort un bonheur sans nuages. Leur lignée " D'après les archives de la famille, registres paroissiaux, etc... " Aux archives départementales de Saint-Brieuc, à la cote 60J, dossier Frottier de la Messière, est conservée une généalogie établie par Constant-Jean-Marie de Léséleuc de Kerouara, juge de paix et conseiller d'arrondissement de Brest. Elle fut continuée par Albert-Louis-Marie, capitaine de cavalerie décédé en 1907, son petit-fils, et tenue à jour par la veuve de ce dernier jusqu'en 1912. Nous la complétons ici par nos propres recherches. I - Thomas Leselech est le plus ancien Léséleuc connu. Il est cité avec d'autres nobles du Léon dans une montre de Jean de Penhoët amiral de Bretagne, le 27 juin 1420. Cette revue militaire fut convoquée pour le recouvrement de la personne du Duc alors retenu en otage. (Référence : Dom Morice, preuve - A. II p. 10-13). Il s'agit peut être du même Thomas Lezeleuc, de Ploudalmézeau, qui fut anobli le 14 février 1436 (selon un manuscrit à la bibliothèque de Morlaix). III - Filippe de Leseleuc, noté exempt d'impôts et passe à la première réformation de l'évêché de Léon, en 1443. Il possédait la maison de Gouelet ou Gouletquer, alors habitée par Yvon Jehan. Quatre pièces sont signés par F. Léséleuc, passe. Ce qui indiquerait qu'il fut notaire III - Noble homme Maître Didier de Léséleuc, procureur des bourgeois de Léon (Dom Maurice, preuves, tome III page 953). Le dimanche 13 mai 1520, Guy Le Clerc, évêque de Léon, fait sa première entrée solennelle dans sa ville épiscopale. Le prélat avec une suite nombreuse arrive au faubourg de la ville et entre dans l'église Saint-Pierre où il reçoit l'hommage des nobles et puissants seigneurs et il se rend ensuite au portail de l'église, près d'une chaise à porteur et prête serment aux seigneurs qui devaient le porter de défendre les droits de l'église de Léon et il confirme les dits seigneurs dans tous leurs droits. Ce serment prêté, les seigneurs portèrent l'évêque assis en la sedia dans la chapelle Saint-Pierre, jusqu'à la porte de la ville située dans la rue Verderel, auprès de l'église Notre-Dame du Creisquer. Le chapitre et tout le clergé de Léon portant des surplis et des chapes, précédaient processionnellement au chant des cantiques et des hymnes. Comme l'évêque approchait des portes de la ville, les citoyens et habitants la fermèrent aussitôt et par l'organe du noble homme Didier de Lézéleuc, au nom des habitants de la cité, demandent au seigneur évêque qu'avant de pénétrer dans la ville il prête le serment qu'avaient coutume de prêter ses prédécesseurs en pareille circonstance et aussitôt le prélat, devant les citoyens et habitants ainsi que devant le sire de Lézéleuc, leur représentant, jura solennellement de défendre les droits de son église et de conserver les dits citoyens dans leurs anciennes liberté et franchises. " Acte de ce serment, sur les instances du Sieur de Lézéleuc, fut dressé par nous, notaires soussignants. " Immédiatement, les habitants ouvrirent leur porte et permirent l'entrée dans la cité épiscopale au seigneur évêque qui continua sa route, porté sur sa sedia, jusqu'à la porte occidentale de l'église cathédrale. Didier Lezellec est présent à la montre de Saint-Pol en 1545. Il sera à celle de Saint-Renan en 1557. - Didier aurait eu pour fils : Noble homme Maudez de Léseleuc ou Lezerec-Quistillic, ou encore Lezellec, noté en 1534 au titre de la noblesse du Minihy, décédé en 1537 ou 1538, manifestement sans hoirs car les enfants de son frère furent ses héritiers. Yvon de Léséleuc ou Yves de Léséleuc, qui suit. IV- Yves de Léséleuc. Archer, écuyer puis tabellion, décédé avant le 25 mars 1538, fut représenté par François Foulleur, du Minihy de Léon, son procureur, à la montre générale de Léon tenue en 1503 à Lesneven par les sieurs du Chastel-Kermavan et de Kerouzéré, somme possesseur de fiefs militaires. Il épouse Tiphaine Le Borgne, laquelle, étant veuve, transigea le 25 mars 1538 avec les sieurs Jehan et Filippe de Cremeur, sieurs de Keranveger et de Lanneguy. Cette dernière est d'une des familles les plus considérables du pays de Morlaix. Avec sa branche du Goëllo, elle descend des barons d'Avaugour et comtes de Goello, donc des premiers princes bretons, de certains rois de France et même au-delà. Elle tient son nom d'un chevalier qui fut, dit-on, blessé à l'œil en défendant un défilé contre les Sarrazins au tout début des croisades. Ses descendants porteront "d'azur à trois huchets d'or liés et virolés de même". Devises: "Tout ou rien", "Monstrat virtus honorem" et "Attendant mieux". NB : Une Méance Le Borgne de Kervidou fut l'épouse de Nicolas Coëtanlem. Avec son oncle, Jean, d'origine cornouaillaise, ce marin morlaisien protégeait contre la terre entière les navires de commerce bretons. Et pillait l'ennemi à l'occasion. Surtout l'Anglais. A la demande du gouvernement breton, les Coëtanlem aidèrent même Richemont à chasser Richard III l'usurpateur. Une forte flotte britannique fondit sur eux non loin de nos côtes. Loin de fuir, les Coëtanlem repoussèrent l'escadre jusqu'à Bristol qu'ils pillèrent. Immense fut leur popularité. Richard III renversé, la paix revenue, l'oncle et le neveu s'acharnèrent sur les Castillans. Soucieux de ménager le roi d'Espagne, le Duc François II ordonna aux Coëtanlem d'indemniser leurs victimes. Ils persistèrent. Menacé de saisie, Jean se porta au service du roi du Portugal où il finit grand amiral. Gracié fut quant à lui Nicolas qui par deux fois aida Nantes contre les Français, participa à la bataille de St-Aubin du Cormier, s'impliqua dans le complot anglo-breton de 1492. Il est mort en 1518, au manoir de Penanru, en Ploujean, après avoir dirigé la construction de la fameuse Cordelière à Morlaix. V - Noble homme Maître Didier de Léséleuc, seigneur de Kerouara en Plouescat, archer de la garnison de la ville de Saint Renan, sous le capitaine seigneur de Kersymon, le 24 août 1557 ; décédé le 14 mai 1581. C'est lui qui a acquérir de Françoise de Kerliviry la terre et le manoir de Kerouara, en Plouescat. Il épouse avant le 12 janvier 1538 Olive Clech ou Cleac'h, d'une ancienne maison noble de l'évêché de Léon. - Il eurent entre autres enfants : Didier de Léséleuc, baptisé le 12 janvier 1538 ; Jehan de Léséleuc, seigneur de Kerdané ; Laurent de Léséleuc, qui suit. Noble Catherine de Léséleuc, décédée probablement avant le 25 mai 1604. Elle épouse avant le 10 mai 1568 noble Didier de Kerguelen. Ils eurent entre autres enfants : Ecuyer Jean de Kerguelen, épouse Marguerite de Kersauson Laurent de Kerguelen Didier de Kerguelen Marguerite de Kerguelen Mauricette de Kerguelen 5) Méance de Léseleuc, épouse en 1568 Morice Saïtté. - Ils eurent entre autres enfants : Paul Saïtté Jeanne Saïtté Françoise Saïtté Olive Saïtté , épouse Pierre Guerrer, dont descend Joëlle Créach, épouse Laurent Quevilly. Didier Gillette Saïtté VI - Laurent de Léséleuc, écuyer, seigneur (dominus temporalis de maneus), du manoir noble de Kerouara, né le 13 août 1547, devient par le décès de ses frères, héritier principal de Didier, son père. Il est convoqué aux halles de Plouescat le 6 juillet 1588 et décède vers 1614. Il a épousé avant le 22 juin 1567, noble Gillette Huon, d'une maison noble et ancienne du Léon. NB : La famille Huon de Kerillo vient de la paroisse de Plouvorn. Son nom signifie la maison du lierre. De Courcy note: "Anc. ext. réf. 1669, huit gén. réf. et montres de 1446 à 1534. Par. du Tréhou et Plouvorn, év. de Léon." Les Huon blasonnent "de gueule à cinq croisettes, recroisettées d'argent, posées en croix." Devise: "En dra bado birviquen". Tant qu'elle durera, jamais!.. La branche aînée s'est fondue en l'Estang. Chassée par la Révolution, la famille s'en est allée en Australie et a fait souche aussi aux île Fidji. Là, les armoiries avec leurs cinq croix posées 1,3,1 sont devenues "de gueule à la croix recroisetée d'argent cantonnée de quatre croisettes recroisetées de même." A l'origine, les Huon sont un ramage de Léon et Penhoët. Le Guennec les donne seigneurs de Herlan (Saint-Thégonnec), du Squirou (Brasparts), de Lavalot (Ploudiry), de Trohéon (Sibiril). Eon, seigneur de Trohéon, marié à Annette Chastel, fut tué à Azincourt en 1415 et avait eu Hervé, époux d'Isabelle, dame du Herlan. La branche aînée des Huon s'est fondue au XVIe dans Kerc'hoant, puis la Forest et du Parc. Elle comptait Hervé, chevalier en 1307 et Guyomarc'h, écuyer en 1378. Ils eurent entre autres enfants : Paul, né le 22 août 1559 et mort en bas âge. Louise (Ludovica) de Léséleuc, baptisée à Plouescat le 22 juillet 1567, tenue sur les saints fonts par Yvonne Kerbiquet dame de Lesmelchen, Hervé Kersauson, noble Louise Penhoaslis, dame de Constang et Jeanne Kersauson. N... de Léséleuc, né le 22 juillet 1567. Didier de Léséleuc, qui suit. Paul, né le 21 mars 1570. Parrains: Paul de Kersauzon, Fan Chastel, Catherine Roseuc ou Kergoat. Recteur de Plouescat en 1590: "En l'an mil cinq centz quatre vingtz et dix puis l'an 1599 mourut an la parroysse de Plouezcat avecque la contagion cinq centz dix personnes. Estant recteur noble Paul Lézéleuc. Messire Alain Le Gall, subzcure de laditte parroysse de Plouezcat." Jeanne, baptisée le 27 octobre 1573. Parrainage: Guillaume de Kersauzon, Jeanne Le Princze, Gilette Castel. VII - Didier de Léséleuc, écuyer, seigneur de Keriffin, Kerouara, Kerriou, Gouelletquer et Kerillec, né le 22 octobre 1568, On le baptisa à Plouescat sous le parrainage de Maudez Lambert, seigneur de Coztang, Jean Durant et Jeanne Keronnian, dame de Kerliviry, Il épouse avant le 11 mars 1592, noble Isabelle, Isabeau ou Elisabeth Le Normand , fille d'écuyer François Le Normand, décédé peut-être en 1572, vivant, seigneur de Kerriou en Ploulan, né le 2 octobre 1568, blasonnant "d'azur au rencontre de cerf d'or accompagné et cantonné de quatre molettes de même". Didier aura fourni un aveu pour Kerouara, Kerpica, Kerriou. Il décéda le 20 juin 1626 et fut inhumé dans l'église de Plouecat. Désiderius, ou encore Didier eut d'Isabelle Normant dite aussi Isabeau et Elisabeth An Du : Françoise de Léséleuc, baptisée le 11 mars 1592, sous le parrainage de N... Kersauzon et Françoise X. En 1607, une Françoise de Léséleuc, est marraine chez Paul Roseuc, elle est dite de Kerilles. En 1627 est signalée une Francisca Léséleuc à Kernevez. Une Françoise Léséleuc, dame de Coatlus, est, le 27 novembre 1646, marraine de Gabriel de Kerguvelen, fils de Jean et Jeanne de Mesnoaliet, sieur et dame de Lanrial. Françoise épousa Louys Péan, seigneur de Coatlus et du Quistillic ; Laurent de Léséleuc, né le 1er février 1593 parrainage: Paul Léséleuc, recteur de Plouescat, N... Quilleveré. Il fut prêtre de Plouescat. Chez les Chalonny, on choisit pour parrains, en 1610, Laurent de Léséleuc, prêtre, Françoise de Léséleuc, de la Villeneuffe, Egidia de Léséleuc que l'on retrouve aussi marraine chez les Didou. En 1615, Jeanne Lézérec, de Quoletguear est marraine chez les Didou. Gilles, le 1er août 1595, parrainage: Gilles Coetquelfen, seigneur de Keravel, Marie Hezou, dame de Kerilly. Gilette, le 21 février 1599, parrainage: Hervé et Jeanne Kersauzon. Egidie (Egidia) de Léséleuc ; Ecuyer Didier de Léséleuc, baptisé le 11 juin 1601, parrainage: Laurent Léséleuc et Jeanne Kersauzen.; Elise de Léséleuc . Une Elisabeth est née le 1er octobre 1604, parrainage: René du Chatel, Françoise An Castel. Ecuyer Paul de Léséleuc, qui suit. Jeanne de Léséleuc, le 5 septembre 1597, parrainage Maurice Pean, Jeanne An Castel, épouse avant le 2 octobre 1618, Louis de Goasmoal, seigneur de Kermarchou. Jacques, le 20 juillet 1602. Parrainage: Jacques de Tromelin, seigneur de la Flêche et Catherine Rannou. Catherine de Léséleuc, le 26 juillet 1603. Parrainage: Paul Léséleuc, prêtre, Catherine Léséleuc épouse avant le 4 février 1624 écuyer Tanguy de Coatnempren. · Il eurent entre autres enfants : · · Françoise de Coatnempren Désirée de Coatempren Catherine de Coatnempren Michelle de Coatnempren Caroline de Coatnempren Isabelle de Léséleuc, épouse François de Goasmoal, seigneur de Coatanguy. - Il eurent entre autres enfants : Françoise de Goasmoal Ollive de Léséleuc, le 27 février 1606, parrainage Jean Kerguvelen, N.. Kerguvelen. Elle épouse, avant octobre 1632, Jean Quillévéré, seigneur de Kerveuleugan. - Il eurent entre autres enfants : Gabriel Quillévéré épouse Gabrielle ou Isabelle de Trogoff, fille d'Olivier de Trogoff, seigneur de Kermorant, et petite-fille de Pierre de Trogoff, seigneur de Kerlissy, Kermorant et Langle, et de Louise Tréouret. Le 14 décembre 1640 , Paul, parrains: Paul de Kerguvelen, de Kervoa et Jeanne Léséleuc, de Kermerchiou. Claude de Léséleuc, épouse noble écuyer Thomas Le Veyer, seigneur de Kernizien. . VIII - Paul. noble homme, seigneur de Kerouara, filleul à Plouescat, le 10 mai 1607, de vénérable et noble Paul de Léséleuc, recteur de Plouescat, son oncle, et de Françoise An Kastell, dame de Châteaubicat. On le donne aussi baptisé le 1er mai 1606. Il épousa en premières noces le 12 décembre 1628, Dlle Catherine Thomas de Kerincuff, décédée entre le 31 juillet 1655 et le 14 juin 1659, fille aînée, principale héritière de noble homme François Thomas, blasonnant d'azur à la tone d'or et Demoiselle Françoise Le Dot, sieur et dame de Kerincuff, près Morlaix. Catherine est petite-fille au maternel de Dlle Jeanne du Chastel. Il eurent entre autres enfants : Jeanne de Léséleuc, baptisée le 10 octobre 1631, en religion " sœur Jeanne de Jésus-Marie ", bénédictine du calvaire. Messire Didier de Léséleuc, écuyer, né vers 1636. Il épouse par contrat du 30 juillet 1673, Louise de Quillévéré, dame de la motte, demeurant au manoir de Trébonédic en Ploudaniel. Ils durent habiter la Grande-Palue, près de Landerneau, car on a trouvé dans la chapelle de Beuzit en Kerloret, près Lannderneau, appartenant en 1912 à Mr de la Couture, plusieurs tombes de Léséleuc. Désiré, le 31 mars 1636, parrains Francis Le Dot, de Languien et Francesca Dot, de Kerinou. Constance de Léséleuc, le 16 décembre 1637. Parrainage: Françoise Kerguvelen, noble homme, seigneur de Gorregear et Constance fayfen, dame Lannurien. Elle épouse écuyer Yves Huon, sieur de ... Louis de Léséleuc, sieur de Kerillec. Paul de Léséleuc, qui suit Jean de Léséleuc, sieur de Kerstranet, né le 18 novembre 1648. Il épouse Béatrice de la Fontaine. Il eurent entre autres enfants : Catherine de Léséleuc. Didier Leséleuc, seigneur de Kervoara, Françoise Le Dot, dame de Jeanne, le 18 novembre 1648, parrainage: Kerincuff. Françoise, tenue sur les fonts baptismaux le 4 mai 1651 par Jean Quillévéré, de Kerveuleugant, et Jeanne Léséleuc, de Kermerc'hiou. Elle s'allia à Jean Caradec, de Plonéour-Trez, le 21 septembre 1682. Le 2 juin 1672, on avait marié une Françoise Léséleuc à François-Aubin de Germault, seigneur du même lieu. NB : A cette époque, on note qu'un escuyer Paul Léséleuc et Catherine Tonnart, dame de Kervouara donnent Jeanne, le 7 décembre 1631, parrainage: Laurent Léséleuc, Constance Thonnard, sœur de la mère. Noté aussi: noble et vénéré messire Paulus Léséleuc. Paul épousa en secondes notes demoiselle Marie Huon, dame du Herlan, décédée sans postérité connue. Notre noble homme, écuyer, seigneur de Kerouara, semble avoir été débouté de ses prétentions à la noblesse de Bretagne en 1670. Arrêt dont il a dû obtenir la réformation car ses descendants continuent à prendre officiellement les qualifications nobiliaires dès 1683. Le Guennec note un "Pierre", seigneur de Kerouara, déclaré usurpateur et condamné à 500F d'amende le 22 août 1670. Paul trépassa le 17 juin 1672. Didier assista à sa mort. IX - Paul, né du premier lit le 17 août 1645 et baptisé dix jours plus tard à Plouescat par parrainage: Paul Kerguvelen, seigneur de Kervoara, Jeanne Kerguvelen, dame de Languein. Par contrat en juillet 1673 et célébration à Saint-Pol le 29 octobre 1684, il s'allie à noble demoiselle Marie Gabrielle de Gouzillon, née au Gamer, en Plouenan. Elle est la fille de feu François de Gouzillon, écuyer, seigneur du Gamer et de feue Elisabeth de La Haye. Sieur et dame de Kergulec, le couple eut: Jeanne Léséleuc, morte à 19 ans le 5 novembre 1711. Françoise Léséleuc, morte à 17 ans, le 21 octobre 1711. Née le 1er septembre 1694, son parrain était Charles Kersauson, sieur de Keriaouen et Marie-Françoise Léséleuc. Didier Léséleuc, sieur de Kergulec, né le 18 octobre 1698, baptisé le 20. Parrains: Didier Léséleuc, sieur de Kevouara et Jeanne-René Le Dot, épouse Guymar. Veuf de Marie Moysan, il se marie le 20 mai 1738 à Constance Le Dot, veuve de Guillaume Habasque, fille de Marguerite de Kersauzon. Marion Léséleuc, née le 1er avril 1703, baptisée le 2. Parrains: Sébastien de Kerret, sieur de Coatlus et Marie Le Jumeau, épouse Louis de Kersauzon, sieur de Kernéach et capitaine de la paroisse. On venait alors d'enterrer Marie Françoise Léséleuc, le 21 mars. Marion se mariera avec Jean Gohier le 28 février 1729. .Renée Léséleuc se marie le 12 février 1726 avec honorable homme Yves Guénégan, fils de Jean et Anne Le Duff. François, Hervé, qui suit, Elisabeth, Marie. Une Marie-Anne, fille de Paul, se maria avec Jean Guillerme, de Plougonven, le 1er octobre 1731. Cette fratrie est localisée à Poulcazec, Plouescat. Sur ce même terroir sont cités Louis Lezelleuc, seigneur de Kerillis, Paul, Sr de Kergulec et Françoise. En 1773, aveu de François Quillevéré et Marie Goyer dont la mère fut Marie de Lezelleuc. Paul disparaît le 18 juin 1723 à 78 ans en présence de Didier. Sa femme meurt à Kerouara et est inhumée le 31 janvier 1737 en l'église de Plouescat où le couple bénéficie d'un enfeu. X - Baptisé à Plouescat le 17 septembre 1704, né au plus tard en 1707, Messire Hervé François de Léséleuc, écuyer, seigneur de Kerouara, du fief de Berthou et de Keriou, capitaine de la paroisse, épouse le 24 février 1727 honorable fille Marie Olive Gohier, fille de Gilles et de Françoise Rungoat. Hervé voit, en 1733, son droit d'enfeu confirmé en l'église de Plouescat. Hervé-François sera marchand de vin au bourg. On le retrouve comme plaignant le 21 septembre 1739 dans un procès aux plaids généraux de la juridiction royale de Lesneven. En mars 1746, on l'entend aussi comme témoin quand est volé le coffre de l'église paroissiale près de laquelle il réside. Le 5 mars 1750, parmi les délibérants du corps politique assemblé à la sacristie en présence du recteur Moysan, on note la présence de Jean Le Duff, de Ty-Guen, Jean Le Duff, de Kerneach, Tanguy Le Duff, de Gostang. On évoque les frais de logement du recteur. Mais surtout une requête engagée par le sieur de Cheffontaines au sujet d'un aveu et devoirs seigneuriaux portant sur une pièce de terre lui appartenant. Le coffre des archives est ouvert. Mais le titre n'y est pas. On referme. Le recteur, les délibérants signent le registre ainsi que le sieur de Léséleuc qui possède une des trois clefs du coffre. "Les recteur la lui demanda, rapporte le chanoine Perennes. Sur son refus de la remettre, M. Moysan consentit à ce qu'on renfermât les titres sous les deux autres clefs, sauf tous ses droits et conclusions." Le 5 avril, lors d'une nouvelle réunion Léséleuc "fit remarquer et reconnaître par le Général et le recteur que la clef qu'il possédait ne fermait que l'endroit où était l'argent et non les titres. Il se déclara prêt à se dessaisir de la clef si le Général y consentait." Le 19 avril, nouvelle délibération et changement de corps politique. On décide de demander à Cheffontaines d'éclaircir sa requête et décide de faire faire une troisième clef pour le coffre renfermant les papiers de la fabrique. Le 3 mai 1750, le Sénéchal de la baronnie de Kerouzéré déclare défectueux l'acte du 19 avril au motif "qu'il eût fallu délibérer sous la présentation des sieurs recteur et Léséleuc au sujet des clefs dont ils étaient saisis." Le 1er août 1762, le corps politique de Plouescat demandera à Louis XV d'accorder aux paroissiens l'autorisation de bâtir une nouvelle église. Le 5 novembre 1762, on y verra encore un enfeu, banc et accoudoir armoyés d'un arbre de synople chargé sur le tronc d'un lévrier courant de sable, un écu timbré d'un casque et accompagné de la devise de Marie de Gouzillon. En 1763, on annonce la démolition de l'ancienne église aux seigneurs prééminenciers et autres prétendants de droits dans la dite église parmi lesquels François, sieur de Kerouara. Le 14 août, Hervé François obtient du corps politique contre 240 livres le rétablissement de ses droits de prééminences dans la nouvelle église. Hervé François eut notamment: Marie Catherine, le 24 novembre 1736. Anne Marie, le 14 novembre 1740, elle épousera le 12 octobre 1772 noble Antoine Augustin Croses de Peschiora, 34 ans, originaire du Languedoc, lieutenant au régiment d'infanterie de Guyenne, domicilié à Brest. Morte le 28 fructidor an 13 à 65 ans. Augustin François Marie qui suit: XI - Messire Augustin François Marie est baptisé à Plouescat le 20 octobre1744. Un texte de 1774 fait état de "la chapellenie de Kervoara, à la présentation du propriétaire, chargée d'une messe par semaine au mercredi possédée par le même." Le "même" en question est le sieur Thépault de Kernisan, mort le 7 février 1782 et remplacé par Yves Bergot, Sous-diacre. Contrôleur général des fermes de Bretagne, Messire Augustin épousa le 16 décembre 1777 dame Marie Anne ou Jeanne des Loges de Kerdonval, veuve de noble homme Henri François Le Sparfel, seigneur de Kerlisien, avocat au parlement. Messire Augustin François refusa d'assister en 1791 à l'installation du curé constitutionnel de Saint-Renan Augustin et Marie sont tous deux sont natifs de Saint-Pol. Elle, eut une fille de son premier mariage qui épousa le chevalier de Kertanguy, ancien page de Louis XVI et qui abritera à St-Pol nombre de prêtres réfractaires. De ce second mariage naquirent : Augustin Joseph Sébastien qui suit. Constant Jean Marie de Léséleuc. Né au manoir de la Feuillée, à Saint-Renan, le 15 mai 1790, il a épousé le 10 septembre 1819 Joséphine Jehanne de Lesneinon, arrière-nièce du maréchal de Coëtlogon. Constant sera conseiller d'arrondissement et juge de paix du premier arrondissement de Brest. Conseiller municipal à 26 ans avec une fortune évaluée à 600 F alors qu'on le dit propriétaire et étudiant, il épousa à Saint-Pol, le 4 septembre 1817, Marguerite Josèphe Jehan de Lesleinou, fille de Jean François Laurent et de Rose Julienne de Kergrist. En seconde noce, le 27 août 1827, Marie Eléonore Jeanne de Bayol de Peyresc, fille de Jean Louis Laurent, capitaine d'infanterie, ancien lieutenant de grenadier au régiment de Landegoc-infanterie et de Rose Marie Christophine Le Dourguy de Roscerff, héritière de Kerdalaëz en Irvillac, alors remariée à Ange Pierre Le Gualès, chevalier de la Villeneuve. Constant eut de son premier lit : Ferdinand Marie, né le 3 mai 1821, enseigne de vaisseau, époux le 17 novembre 1851 de Marie Jeanne Le Balch, morte avant 1903. Ils ont eu Marie Anne Joseph, née en 1852 et Anna Marie Jeanne, en 1853. Eugène Marie Augustin, né le 4 octobre 1828, notaire à Saint-Renan, mort le 11 avril 1867, époux de Zélie Léochardie Floch de Kerambosquer, née le 1er septembre 1832, morte à Brest, le 2 février 1877, fille de Laurent Jean Marie Louis, sous commissaire de la Marine et de Camille Zélie Thomase Saillou. Ils ont eu Albert, Marie Eugénie le 9 novembre 1863, épouse le 24 juin 1884 d'Eugène Charles, baron de la Bourayne, veuve en 1912. Albert Louis Marie Eugène, héritier du manoir de Kerdalaëz, en Irvillac, capitaine d'infanterie coloniale, chevalier de la Légion d'honneur pour faits de guerre le 5 février 1896, décoré de la médaille coloniale avec agrafes "Sénégal, Soudan, Congo", officier du dragon de l'Annam et de l'Etoile noir du Bénin. Mort à Saint-Renan, épousa le 19 octobre Marie Anne Julie Marguerite (G)Quibert de Pallissaux, née le 25 juillet 1869, veuve demeurant à Brest en 1912, fille de Claude Charles Henri Marguerite et de Jeanne Françoise Léonie Compte de Talobre. Ils eurent Alberte Marie Henriette et Odette Marie Eugénie Françoise. Emilie Marie Yvonne de Léséleuc. . XII - Le 3 mai 1785 naît à Saint-Renan Augustin Joseph Sébastien qui se dirige vers la Marine de l'Etat et devient officier à 20 ans. A 26, il épouse Marie Françoise Aimée Victoire Jourrand de Kerrès de Perros, diocèse de Saint-Brieuc, au blason "de gueule au lion couronné d'argent." Née le 6 février 1782, elle est la fille de feu Maître Auguste Jourand de Kerrès, avocat au parlement et de Dame Agathe Françoise Tribard de Courson de la Villhélio, alors remariée avec Elie Huon de Rosne, gentilhomme de Saintonge. Le mariage d'Augustin et de Marie a lieu le 26 mai 1810 en l'oratoire du château de Brillouard, en Sainte-Ranegonde, Charente-Inférieure. En 1831, Léséleuc siège au conseil de Saint-Pol en qualité de propriétaire. Après avoir quitté la Marine, Augustin sera percepteur des contributions directes, puis capitaine de la légion à pied de la garde nationale de Morlaix. Maire de Guipavas, il est mort à Quimper le 16 mai 1859. Il aura eu neuf enfants : Augustin, né le 2 juillet 1812 à Saint-Pol, il sera chirurgien de 2e classe dans la Marine. Puis médecin de l'hospice civil de Brest. A Locmaria-Plouzané, le 25 octobre 1843, Augustin épouse Louise Joseph Anne de Kerguiziou de Kervasdoué, morte le 5 juin 1897. Leur fille, Marie Louis Caroline épousera le 8 août 1871 un avocat distingué, Antoine François Noël Géneau de Mussy, écrivain à ses heures d'un goût délicat, dit-on, touchant à la question de l'art. Le couple habite Brest en 1912. Victoire, sœur jumelle du précédent, épouse Monsieur Verguin, officier de marine. Leur fils, par son mariage à l'île de la Réunion, entre dans la famille Vilette. Léopold sera évêque. Nous en reparlerons plus loin. Stanislas Emile Adolphe, né le 11 décembre 1815, a pour parrain et marraine Charles Guillaume Barazer de Lannurien, Emilie Marie Yvonne de Lezeleuc, sœur du père. François Joseph, qui suit. Charles Marie, né le 11 mai 1820, à Saint-Pol, mort à Quintin en 1907. Là, il avait épousé le 2 janvier 1845 Marie Anne Le Gonidec de Kerhalic, native de Treflevenez le 15 août 1822, morte à Quintin le 1er août 1856. Elle était la fille de Jean Marie vicomte le Gonidec de Kerhalic et de Marie Anne de L'Estang de Rusquec. Charles Marie et Marie Anne eurent: Anne Aimée, née à Kermeur, en Guipavas le 25 décembre 1845 et demoiselle à Quintin en 1912. Témoins: Jean Le Gonidec de Kerhalic, propriétaire à Quintin, 64 ans, et Stanislas Emile Adolphe de Léséleuc, capitaine au long court, 30 ans. Marguerite Jeanne Marie, née le 29 juillet 1852. Témoins: Augustin Joseph Sébastien de Léséleuc de Kerouara, son oncle, 35 ans. Yves Marie Joseph, né à Kermeur, le 30 mars 1850, mort à Thurseo, au Canada, le 25 avril 1908. Il épousa à Quimper, le 20 janvier 1876, Marie Alexandrine Caroline Despleisses de la Plane, née le 24 mars 1848, morte à Quimper le 15 juin 1877. Puis, en seconde noce à Pénity, en Ploaré, le 22 octobre 1878, Marguerite Aimée Marie Despeisses de la Plane, sa belle-sœur, née à Quimper le 23 mars 1851 et que l'on retrouve veuve en 1913. Les deux filles Despeisse sont les filles d'Anne Charles Frédéric, lieutenant colonel d'infanterie, officier de la Légion d'Honneur, et de Léontine Marie Annette de Plœuc. A l'ancien manoir presbytéral de Ploaré, Yves Marie, propriétaire alors âgé de 29 ans et Marguerite, 28 ans, donnent naissance à Léopold Charles Marie Joseph qui mourra à 13 ans en 1892. Le témoin était Charles Marie Auguste du Fretay, 26 ans. Le 12 mai 1887 meurt déjà à Pénity Marguerie Marie, 10 ans. Le couple aura cependant: .Yves qui suit. . Charles qui suit. . Joseph, qui suit, né le 11 mai 1886 . François qui suit . Didier Rt, né à Vannes, le 1er octobre 1896, sergent au 48e régiment d'infanterie, "mort pour la France à l'explosion de la ferme de Lagrange sur la Vesle, Brasne, Aisne, le 4 août 1918." .Marie, née le 8 mai 1881, épouse Joba. .Anne. d) Jean, né au manoir de Keraudren, à Boqueho (22), le 24 juin 1854. Capitaine au long court, il épousa à Mauron (56), le 10 février 1890 Ludocie Anne Marie Alexandrine Rolland du Noday, fille de Alexandre, comte du Noday et de Sophie Marie de Blacas Carros. Ils eurent quatre enfants: .Olivier, "caporal, mort pour la France le 1 août 1918, cité trois fois pour avoir sauvé un officier blessé le 16 août 1916, assuré la défense de la position dont il avait la garde contre une attaque brusquée de l'ennemi pour sa mort glorieuse à la tête de ses hommes qu'ils menait à l'assaut des crêtes de Savenay. .Elzéar. .Viviane. .Louise Emile et Mathilde, morts en bas âge. Adolphe Louis Charles, né le 18 juin 1822, à Saint-Pol. Aux cérémonies de suppléments de baptême, le 2 décembre 1822, les parrain et marraine sont Thomas Yves Charles Jourand de Trémen et Marie Louise Partour de Kertanguy, adolescente. Il épousa Fanny de Launay en 1851. Elle est morte au Havre en 1887. Lui est mort en 1905. Le couple eut Paul Louis Marie qui suit. XIII - François Joseph, que nous considérerons comme chef de nom est né le 12 juin 1817 à Saint-Pol d'Augustin Joseph Sébastien. Il aura pour parrain et marraine, le 30 décembre 1819, aux cérémonies de supplément de baptême, François Thérèse de Coursons de la Villehélio, Marie Jeanne Josèphe de Sparfel de Kerlizien de Kertanguy, demi-sœur du père. François Joseph épousa Anne Aline de Touteville, née à Brest le 22 février 1825. Le couple eut : Augustin, qui suit et qui épousa Mlle Lunven, de Lesneven, Marie Antoinette, née le 31 octobre 1860, demoiselle en 1912, Anne, née le 7 janvier 1872, épouse d'Arsène Le Gal de Kerangal. NB : Au début du XXe siècle, deux demoiselles de Léséleuc vivaient à Saint-Pol dans une grande propriété boisée située derrière l'église Saint-Joseph, face à l'école Saint-Jean-Baptiste. On les surnommait le corbeau noir l'oiseau bleu. Mais nulle parole médisante ne leur était lancée. La première portait robe et grand chapeau sombre, genre capeline, et travaillait la maison. Habillée uniformément de bleu clair, la seconde, très proprette, avait dit-on peint un jour son âne de sa couleur fétiche pour rendre hommage à Marie. l'animal en serait mort. "Leur allure, se souvient Euphrasie Créach, n'était ni bretonne ni au goût du jour. Elles nous semblaient un peu étranges, incompréhensibles. L'originalité de ces deux personnes suscitait peut-être des inventions..." Elles ont disparu dans les années 30... XIV- Augustin, chef de nom et d'armes, né à Carhaix le 10 mai 1862, receveur de rentes et expert demeurant à Kerilis en 1912. Le 16 juillet 1889, il a épousé Amélie Lunven, née en 1868 et morte à Kerilis le 8 décembre 1905. Elle est la fille d'Alfred Lunven, ancien conseiller général du Finistère et Mlle Le Guay. Augustin eut quatre filles: Marguerite qui épousa à Carhaix Elie Frollo de Kerlivio le 12 avril 1910, Suzanne, Cécile Paule. XV - Yves, né le 11 septembre 1882, établi au Canada, y épousa Berthe Cagnou et eut là-bas au moins un fils. Son frère, Charles, né le 22 juin 1884, établi lui aussi au Canada, épousa au château de Bonéthève, près de Chabonnais, dans les Charentes, en 1909; Clémence Barbier de Préville, fille d'Armand et Marie de Rousiers. Eux aussi eurent au moins un fils au Canada. Un troisième frère, François, né le 7 décembre 1889 à Rochechouart, Haute Vienne, épousa le 30 janvier 1913 Marie Moreau de Montcheuil, fille de Charles Joseph Marie Moreau, baron de Moncheuil, commissaire principal de la Marine et Geneviève Coursaud de Merlis. XVI - Paul Louis Marie, né le 28 octobre 1853 d'Adolphe Louis Charles fut courtier d'assurance. Il est mort au Havre le 5 avril 1887. Epousa le 28 juillet 1875 Marie Elisabeth Haëntjens, fille de Henri et Elise Lagane. Le couple eut : 1) Henri qui suit 2) Yvonne, née le 5 juin 1876, épouse au Havre le 4 septembre Frank Hivert, directeur de la société générale à Nantes, né à La Rochelle, Charente inférieure. Leur fille mourra jeune. XVII - Henri de Léséleuc de Kerouara, naît le 27 avril 1878 et demeure au Havre en 1912. Epouse au Mourillon, près de Toulon, Var, le 12 décembre 1900, Noëlla Marie Caroline Julie Salaün de Kertanguy, née le 25 décembre 1880, fille de Félix Marie, Vicomte Salaün de Kertanguy, capitaine de vaisseau, officier de la Légion d'Honneur, et d'Augusta Marie Fanny de la Roche de Kerandraon. Ils auront : Paul Félix Henri Marie. Elisa, née au Havre le 18 octobre 1901. Monseigneur de Léséleuc Léopold René de Léséleuc est né le 30 juin 1814 à 11h, rue du Petit-Cloître, dans la chambre au dessus de la grande porte donnant accès à la maison Saint-Joseph. Ondoyé à la naissance, il a pour témoins Auguste de Kertanguy, 42 ans, beau-frère du père, Constant Jean-Marie de Léséleuc, 24 ans, frère cadet du père. L'acte est contresigné par l'adjoint au maire, Hervé de Chef du Bois, traduction francisée de Du Penhoat. Le 30 décembre 1819, en ND du Creisker, Léopold René a pour parrain et marraine Jean Auguste Salaün de Kertanguy et Dame Augustine Henriette Tribard de Courson de Villehélio. Les études du futur évêque seront fortement influencées par l'abbé Péron et Mgr Gravean. Un événement marque l'enfance, la vie même de Léopold René de Léséleuc. Il a alors 9 ans et passe des vacances chez le grand-père de Perros-Guirec. Le 14 août 1823, lors d'une promenade en mer avec ses père, frère aîné et précepteur, le canot chavire à trois kilomètres du rivage. L'enfant chante l'Ave Maris Stella, refuse toute aide tant que sa famille n'est pas sauvée. "La reconnaissance du cœur fut fidèle au marin qui sauva les naufragés, écrit le biographe de l'évêque. Tous les ans, on réclama sa présence dans la famille, d'abord à Saint-Pol puis, à partir de 1833, au Kermeur, en Guipavas, chez le Dr Léséleuc." 1824. Le garçon entre au collège des Jésuites d'Auray qu'il quittera trois ans plus tard. En 1827, il est clerc à la chapelle royale de Charles X. Instruit par l'abbé Poiloup, Léopold René termine brillamment le cycle de ses humanités. Nous sommes en 1830. Le 30 mai, il répond la messe en la chapelle des Tuileries ou le roi reçoit le serment du Duc de Nemours. la révolution de juillet contrarie l'ascension de Léséleuc. De 16 à 20 ans, il va donc se consacrer à l'éducation de ses frères et sœurs. Doué pour les langues, il pratique l'anglais, l'italien, l'espagnol, se fait le spécialiste des auteurs allemands. Deux garçons briguant une carrière dans la Marine, la famille quitte Saint-Pol pour Brest. Là, il retrouve M. Graveran, devenu curé de Saint-Louis. Sur la colline de Guipavas embrassant la mer de sa hauteur, les Léséleuc investissent une demeure entourée d'arbres. Monsieur de Lez en fit l'acquisition le 1er décembre 1832. Léopold prit la direction de la classe de 3e à la célèbre institution Poiloux qui, plus tard, céda la place aux Jésuites. Il arrive avec ses frères à Paris en octobre 1834 et, à 20 ans, va conduire l'éducation de ses élèves en achevant celle de ses frères. Passer avec éclat les examens de bachelier ajournés par la révolution de 1830. Faire son droit. Passer les grades de licencié et de docteur avec les perspectives de professeur à l'université de droit. A Paris, ses amis son Hersart de la Villemarqué, le comte de Courcy, Emile Souvestre, Messieurs de Carné, Wallon, de Chatelleux... En décidant de se jeter dans le sein de Dieu, Léséleuc ne sait où se former comme prêtre. Deux voies s'ouvrent à lui: Saint-Sulpice ou Rome. Sa vieille tante en parle à une amie de Louis Philippe qui lâche: "Si Monsieur de Léséleuc veut faire ses études à Saint-Sulpice, je m'en souviendrai." Les propos sont rapportés à Léopold. "C'est bien!" Aussitôt, avec indépendance, il se décide pour Rome. Après quatre années à Rome, Léséleuc demande audience à Pie IX avant de regagner la Bretagne. Il ne retrouvera la cité pontificale que 16 ans plus tard, en 1863, pour le sacre de Mgr Testard du Cosquer. De retour à Kermeur, il salue à Quimper Mgr Graveran qui crée pour lui une chaire d'histoire ecclésiastique au grand séminaire de Quimper. En 1849, il opte pour la prédication. Sacré évêque d'Autun, Mgr de Léséleuc garda la Bretagne au cœur. On dit que visitant un presbytère, le curé crut lui faire plaisir en lui montrant la vache pie noir qu'il avait là dans une crèche. Léopold fut si ému qu'il parla à la bête en breton et finit par l'embrasser. "On a dit que Mgr de Léséleuc mourut du mal du pays. l'épuisement de ses forces l'impressionna comme elle frappa aussi sa famille. Au début octobre, le prélat alla passer huit jours dans la famille au château de Chatelleux. son intimité avec le comte Amédée datait de leur première jeunesse à Paris au cours de l'institution Poiloux. Peut-être aussi à la cour de Charles X dont les pages sortaient des plus nobles familles. Le long séjour à Rome de l'abbé de Léséleuc renforça leur amitié. En quittant Chatelleux le 9 octobre, nous le conduises en voiture, mes frères et moi, à quelques lieues... Au moment de me quitter, il m'embrassa avec émotion. Je ne pus m'empêcher de lire dans ses yeux une immense tristesse. Je ne peux croire qu'il n'avait pas un pressentiment de sa fin. Puis il retourna à Autun. Un soir, il dit à son secrétaire. "Mon pauvre ami, un de ces matins, vous me trouverez mort dans mon lit. L'évêque faisait souvent des allusions à sa mort. "Ce sera toujours assez beau pour mourir." Une épreuve qui lui fut cruelle fut l'épidémie de typhoïde qui se déclara parmi les séminaristes, début décembre. Le 16 décembre, après un bon repas et une promenade, il sentit des frissons et on appela le médecin." Une lettre de son secrétaire parue dans l'Impartial de Quimper, fin décembre 1873: "Au premier coup du mal, alors qu'il était encore assis en face de moi et que je croyais à un simple mal de tête, le front et le haut de la face étaient plus rouges que d'habitude. Il souffrait d'un mal de tête violent. Puis, il se mit à vomir abondamment. On appela le médecin. Il ferma les yeux et d'un voix très faible: Il faut m'emporter dans ma chambre près de mon feu. Je ne suis pas bien ici." Ce furent ses dernières paroles. Le médecin constata à son arrivée tous les symptômes d'une congestion cérébrale et d'une paralysie affectant surtout le côté gauche. Le pouls, d'abord très faible, se releva quelques instants, peut-être sous l'influence des sinapismes appliqués au mollet. Puis le pouls faiblit de nouveau et, à 10 h et quart, ce fut fini." On remarque des coïncidences. Préconisé à Rome le 23 décembre 1872, reçu à Autun le 23 février 1873, Mgr de Léséleuc fut enterré dans le caveau des évêques d'Autun le 23 décembre 1873. Sacré le 16 mars 1873, il meurt le 16 décembre. Le mardi 23, à 9 h 30, le cortège sort de l'évêché. Toutes les autorités du département sont présentes. Grande est la foule. On évalue à 9.000 personnes le nombre de ceux qui ont passé dans la chambre mortuaire. Léséleuc aimait à se trouver au contact des masses en plein air. On le vit dominer un auditoire de plus de 10.000 fidèles. Mgr de Grenoble improvise un petit discours. Le diocèse de Quimper est représenté par Mgr du Marc'hallach, vicaire général qui se souvient du temps où, chanoine, Léséleuc passait ses vacances au Perennou. L'abbé le Vicomte de la Houssaye est là aussi qui, au chapitre occupe la stalle laissée vide par Mgr de Léséleuc. Le soir, la délégation quimpéroise repart, portant le cœur de l'évêque pour le déposer en la cathédrale de Saint-Pol, là où il avait reçu le baptême. Au deuil, il y a, Outre les trois frères de l'auguste défunt et le gendre du frère absent, Monsieur Guéneau de Miessy, toute la famille Chatelleux, un parent de Mgr de Léséleuc, Monsieur de Kertanguy, zouave pontifical et deux des élèves privilégiés de sa jeunesse, Monsieur l'abbé le Saout, aumônier de la marine venu de Toulon et le commandant Rouin. A Quimper, un service solennel fut célébré à la cathédrale, présidé par Mgr Nouvel, évêque du diocèse et la messe fur chantée par Mgr de Goësbriand, évêque de Burlington, en Amérique. De tout le diocèse, un très nombreux clergé était accouru pour rendre un dernier hommage à celui dont l'apostolat breton avait fait revivre les Nobletz et les Maunoir. Par les soins de l'archiprêtre de Saint-Pol, le chanoine Olivier, la cathédrale léonarde reçut une magnifique parure de deuil. Tout le clergé léonais était là, le 3 janvier, entourant son évêque... Sur le loculus creusé pour recevoir le cœur de Mgr de Léséleuc dans la chapelle absidiale, près de l'autel du Saint-Sacrement, on posa un marbre blanc ou fut gravée l'inscription ci-après qu'avait composée Monsieur Belbéoch, ancien zouave pontifical, docteur en théologie de l'université grégorienne, professeur de dogme puis d'écriture sainte au grand séminaire de Quimper: "De Dieu ma force, dans la paix du Christ, à l'église de Saint-Pol, sa patrie, ici a été confié le cœur de l'illustrissime et révérendissime seigneur Léopold René de Léséleuc, évêque d'Autun, qui de la pure foi romaine, dès l'enfance tout imprégné, dévoué à la chaîne romaine de Saint Pierre dans ses heures de gloire et de deuil par le pontife romain lui même désigné et élu évêque d'Autun dans un court épiscopat d'à peine dix mois, il vit toute la France et des groupes anglais, belges, hollandais, polonais accourir devant le Sacré-Cœur de Jésus en suppliant au sanctuaire de Paray répondant à son ardent désir et à son appel contempler le divin cœur le 16 décembre 1873 à l'âge de 59 ans. " Aujourd'hui... Anne de Léséleuc est docteur en histoire et civilisations de l'antiquité, chargée de mission des musées nationaux. Elle publie une série de "polars gaulois" avec Marcus Aper pour personnage. Son roman Le douzième vautour a été couronné par l'académie française. Elle est aussi l'auteur d'essais et d'adaptations théâtrales. Joël de Léséleuc de Kerouara, né le 21 mais 1961 à St-Junien (87) a épousé le 17 septembre 1988, à Autry-le-Châtel (45) Anne Bilteryst dont il a eu Sylvain le 19 juillet 1990, Gaël le 15 mai 1992, Perrine le 7 mars 1995. Une famille Léséleuc, particulièrement pléthorique au Canada, a organisé voici quelques années un rassemblement. |